Intérêt de la MICRONUTRITION

 

Qu’est-ce que le Micronutrition ?

 

Les liens entre santé et nutrition sont établis depuis des siècles, comme le soulignait déjà Hippocrate: “Que l’alimentation soit ta première médecine”. La fin du siècle dernier a vu l’apparition d’une nouvelle approche nutritionnelle s’appuyant sur des études scientifiques, la micronutrition. Il s’agit d’une nutrition personnalisée, individualisée, pouvant combler chez chaque individu les carences nutritionnelles qui entravent le bon fonctionnement de son organisme. Ces carences sont établies en fonction des symptômes décrits par le patient et de bilans nutritionnels.

 

L’émergence de cette nouvelle médecine s’appuie sur une évidence, trop souvent ignorée: chaque individu a des besoins et un métabolisme spécifiques. Nous nous alimentons tous différemment et il est de plus en plus évident - et démontré - qu’une alimentation même variée et équilibrée ne peut pas toujours fournir à chacun les micronutriments nécessaires. En outre, les différentes périodes de notre vie peuvent avoir des besoins changeants, en termes de nutrition cellulaire.

 

Les micronutriments sont les vitamines, des minéraux, des oligoéléments, des acides aminés essentiels comme le tryptophane, des acides gras essentiels comme les oméga-3. Ces carburants - non énergétiques, à la différence des macronutriments -  sont essentiels au fonctionnement harmonieux de nos systèmes enzymatiques si complexes mais si précieux pour nous garantir un équilibre global. 

 

Une cible de prédilection de la micronutrition est bien entendu la sphère digestive avec la muqueuse intestinale, le microbiote, le système immunitaire de l’intestin.

Mais cela ne se limite pas à la sphère digestive: les systèmes de protection cellulaire, appelés "antioxydants", sont souvent défaillants par manque de substrats leur permettant une pleine efficience. Ces antioxydants captent les radicaux libres, déchets du métabolisme cellulaire, qui, sinon, iraient nous oxyder, nous « rouiller » et accélérer le processus de vieillissement, en attaquant nos tissus et notre ADN.

La communication cellulaire ne peut être optimale que si les membranes de nos cellules sont fluides, riches en oméga-3, et si l’équilibre entre les différents acides gras est optimal.

Le cerveau, dont le fonctionnement - si complexe - est régulé grâce à des hormones cérébrales (les “neurotransmetteurs”) dont la qualité et la quantité dépendent de précurseurs micronutritionnels.

 

Les déséquilibres pris en charge par la micronutrition répondent à des tableaux cliniques aussi variés que fatigue, problèmes de sommeil, douleurs diverses, pathologies cutanées, digestives, voire à des maladies inflammatoires, chroniques et dégénératives comme les maladies artérielles et coronaires, les accidents vasculaires cérébraux, le cancer, le diabète, l’hypertension artérielle, la DMLA, l’arthrose, la maladie d’ Alzheimer...